Association Méditerranéenne Internationale de la Tomate Transformée

Lors de son assemblée générale annuelle qui s’est tenue à Rome le 17 janvier 2025, l’AMITOM a élu Antonio Casana (Solana SpA, Italie) comme nouveau président et Dimitris Nomikos (D. Nomikos, Grèce) comme vice-président.

Antonio Casana est né en Italie en 1966 et a obtenu un diplôme en sciences agricoles de l’Universita Cattolica del Sacro Cuore à Piacenza (Italie) en 1991, où il a fait sa thèse sur la génétique de la tomate. Il a commencé sa carrière en tant que responsable de l’assurance qualité pour une entreprise de transformation et de mise en conserve de tomates et d’autres légumes entre 1993 et 1999, puis a été administrateur de Suncan, une entreprise de transformation de fruits, à partir de 1999. Depuis 2003, il travaille pour Solana SpA, une entreprise leader dans la transformation des tomates en Italie, d’abord en tant que directeur général, puis, depuis 2013, en tant que PDG. Entre 1996 et 2004, il a également été professeur contractuel de technologie alimentaire à l’Universita Cattolica del Sacro Cuore à Piacenza-Cremona.

Antonio est président du secteur des produits végétaux à l’UIF (Unione Italiana Food), membre du conseil d’administration de l’Anicav et président du comité de durabilité de TomatoEurope, dont il est l’ancien président.

Prévisions 2025 dans les pays de l’AMITOM (en  milliers de tonnes):

Les membres ont également discuté de leurs premières prévisions pour la saison 2025. L’estimation totale pour la région est actuellement très proche de la production finale de 2024 avec un total de 17,15 millions de tonnes attendues, mais il est trop tôt pour avoir une estimation précise car les discussions avec les producteurs sont en cours.

Plusieurs pays, dont l’Espagne, la Grèce, la Bulgarie et la Hongrie, s’attendent à une réduction significative du volume transformé. Des réductions moins importantes sont également attendues en Turquie et au Portugal, où les discussions avec les producteurs sont compliquées cette année.

D’autres pays comme l’Italie, l’Iran ou la France espèrent au contraire une augmentation après une récolte réduite en 2024. En Italie, la hausse se fera surtout dans le Nord pour compenser la forte réduction de 2024, tandis que dans le Sud, la production pourrait en fait être réduite en raison des inquiétudes concernant la disponibilité de l’eau, le niveau du barrage d’Occhito étant actuellement inquiétant. En Égypte, où la récolte d’hiver est actuellement à son apogée et où les plantations pour la récolte d’été commencent déjà, une augmentation significative du volume est attendue.