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- Sophie
Point de campagne dans les pays de l'AMITOM au 23 janvier 2023
La planification de la campagne 2023 commence
Egypte
La récolte d’hiver est à son apogée et la transformation tourne à plein régime. L’approvisionnement provient maintenant des gouvernorats de Haute-Égypte. La qualité semble bonne en termes de brix et de couleur. Les prévisions pour 2023 sont de 500 000 tonnes.
France
L’estimation actuelle pour la campagne 2023 est d’environ 150.000 tonnes, mais plus d’informations seront disponibles après une première réunion le 10 février.
Grèce
Les cultures alternatives n’ayant pas été aussi rentables que prévu en 2022, les transformateurs espèrent pouvoir contracter de plus grandes surfaces en 2023 pour atteindre une production de 420.000 tonnes. Les offres actuelles sont au prix minimum garanti de 130 à 140 euros la tonne livrée.
Hongrie
Les attentes actuelles sont de 100.000 tonnes. Le prix sera plus élevé qu’en 2022.
Italie
L’estimation actuelle est de 5,7 millions de tonnes à contracter. Dans le sud, les réservoirs sont pleins donc tout le monde est optimiste qu’il y aura assez d’eau tandis que dans le nord plus de neige est encore nécessaire pour garantir qu’il y aura assez d’eau pour la campagne. Les négociations sur les prix ont commencé mais il n’y a pas encore d’accords : l’offre initiale des transformateurs de 126 euros la tonne bord champ a été rejetée par les OP qui demandent 155 euros.
Portugal
Il y a eu beaucoup de pluie donc l’eau ne devrait pas manquer pour la campagne à venir. Malgré des augmentations limitées des coûts, les producteurs veulent profiter des bonnes conditions du marché et demandent des prix de contrats plus élevés. Il n’y a pas encore d’accord et le délai de déclaration des contrats sera prolongé jusqu’à la mi-mars probablement (mi-février auparavant). L’estimation actuelle se situe entre 1,4 et 1,5 million de tonnes.
Russie
La surface plantée pourrait aller jusqu’à 8.000 hectares dans les régions traditionnelles de la tomate de Naltchik KBR, Astrakhan, Volgograd et 650.000 tonnes de tomates pourraient être transformées, une répétition du résultat précédent. Ces plans pourraient toutefois être modifiés.
Espagne
La disponibilité en eau s’est améliorée en Estrémadure même si elle reste inférieure à celle des années précédentes, probablement à 80% des besoins s’il pleut. En Andalousie cependant, la situation est pire que l’an dernier avec encore moins d’eau dans les réservoirs qu’en 2022. Il est donc difficile de faire une prévision maintenant mais si l’Andalousie reste en baisse on peut s’attendre à une production d’environ 2,6 millions de tonnes. Les prix devraient être connus d’ici le 14 février, date à laquelle les contrats doivent être déclarés. Les agriculteurs demandent une augmentation de prix (165 euros actuellement).
Tunisie
En raison de la très grave sécheresse, le ministère de l’Agriculture a interdit les plantations des cultures maraîchères dans les périmètres irrigués en faveur des grandes cultures, sauf pour quelques périmètres privés dans les régions du Nord et du Centre du Pays. L’estimation actuelle de planter 12.000 hectares pour transformer 600.000 tonnes semble très optimiste.
Turquie
Les agriculteurs du sud n’ayant pas réalisé les bénéfices qu’ils attendaient du coton en 2022, ils sont plus enclins à planter des tomates cette année. La région devrait donc récupérer les volumes perdus. Les négociations commenceront lorsque ls plus gros entreprises auront proposé leur prix pour la campagne.
Algerie
L’estimation actuelle est d’environ un total de 2,5 à 2,7 millions de tonnes de tomates à cultiver avec 50 à 60% du volume total à transformer, soit un volume de l’ordre de 1,35 millions de tonnes.
